Losar, le Nouvel An tibétain

Losar, le Nouvel An tibétain

En 2025, le nouvel an tibétain – Losar – tombe le 28 février (et non le 29 janvier, comme dans le calendrier chinois). Losar ouvre l’année 2152 du calendrier tibétain sous le signe du Serpent de Bois.

Pourquoi cette différence de jour et d’année ? Le calendrier tibétain est un calendrier lunaire et non solaire, comme en occident. Ce calendrier commence en -127, date d’intronisation de Nyati Tsanpo, le premier roi tibétain.

Dans l’astrologie tibétaine, l’année du Serpent est traditionnellement associée aux qualités de sagesse, de mystère et de transformation, ainsi qu’à l’idée de mue, de renaissance et de renouveau. Ce symbolisme illustre la capacité du serpent à s’adapter, à changer et à prendre de nouveaux départs. L’élément Bois nous apporte une année qui pourrait sembler plus ordonnée et plus calme – avec une plus grande capacité à apprécier le monde qui nous entoure.

Au Tibet, les célébrations du Losar était l’occasion de nombreux rituels et traditions incarnant ce renouvellement. L’idée que l’an neuf s’ouvre par l’abandon des aspects négatifs de l’année écoulée, se traduisait par des actes concrets : les monastères organisaient de nombreux rituels, prières, offrandes, spectacles religieux comme les danses sacrées permettant de créer les conditions auspicieuses pour l’année nouvelle. Les laïcs quant à eux s’employaient à régler les dettes contractées durant l’année et à apaiser les conflits. C’était également l’occasion d’un grand nettoyage des lieux de vie et de se procurer des vêtements neufs.

Les enfants que She Yün supporte, ont commencé leur nouvelle année scolaire depuis début février.